| | | | | | | | sai | | Can you just... trust in me ? |  | | 37 messages postés |
|  Posté le 12-09-2004 à 13:11:47   
| Nom : la quete de Ragol
Catégorie : Jeu vidéo/ Phantasy star online
Age : Tout public
Note : Je vais essayer de recréer comme je peux l'esprit de PSO. Mais certaines choses seront peut etre differentes.
Introduction
Mon nom est Weiss. Il y a quelques années, le gouvernement avait besoin de plus d hommes pour partir a la conquete de Ragol. Les gouverneurs ont donc décidé de réquisitionner tout les enfant et adolescent de Pionner. Les quartiers se sont donc vidés, la population a chuté, et les enfants, destinés a devenirs soldats, furent formés pour se battre. C'est ainsi qu a l age de 5 ans, j ai été arraché a ma mere pour apprendre a devenir soldat. Cela fait maintenant 16 ans que je parcours chaque jour Ragol, dans le but d obtenir un maximum d informations, mais rares sont les pistes. J ai aujourd hui 21 ans, je suis devenu indépendant de l armée mais je dois continuer de travailler pour le gouvernement. Mon but est de m occuper des requetes de la Guilde et de faire une importante collecte d informations. Car si les monstres continuent de se multiplier, nous allons tous mourir.
La quete de Ragol
Episode 1
Weiss etait un homme redouté. Son seul regard était si froid que personne n'osait lui parler. Ses longs cheveux rouges, retenus par un bandeau frontal, descendaient dans son coup et couvraient une partie de son visage. Il portait un uniforme recouvert d une cape qu'il avait confectionnée lui meme. Un étrange et vieux bijou pendait a son coup.
Message édité le 12-09-2004 à 13:16:56 par sai
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| Posté le 16-09-2004 à 13:10:22
| Debout pres du comptoire de la Guilde, Weiss attendait en silence sa prochaine mission, qui etait a son plus grand regret collective. Un autre homme entra dans la salle. Il avait a vue d oeil 17 ans. Il alla se placer dans un coin de la salle. Weiss le regarda. Le jeune homme était entouré d une grande cape brune, un grand arc autour du torse, et un carquois qui contenait sans doute des fleches pendait a sa ceinture. Un grand bandeau maintenait ses longs cheveux rouges bruns, recouvrant le haut ses oreilles.
Une heure passa. Le nombre de chasseurs présents dans la salle ne cessait d augmenter. Une voix se fit entendre a l aide d un haut parleur, annoncant le début de la mission.
"Les Hunters étant concernés par la mission d exploration sont priés d emprunter le transporteur."
Une grande porte s ouvrit, et la foule s y dirigea.
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| Posté le 12-12-2004 à 16:50:38
| Ce n’était pas la première fois que Weiss empruntait le transporteur et il ressentait à chaque fois l’étrange impression de se faire aspirer par un trou d’air. Et cette fois ne fit pas exception. Le tourbillon aérien l’emporta, suivi d’un flash lumineux qui l’aveugla un instant, le temps qu’il se rende compte que ses pieds avaient touché la planète Ragol. Weiss ouvrit les yeux. Le grand fleuve irriguait la plaine dans un relaxant bruit d’écoulement d’eau. Non loin de là, le chemin s’ouvrait sur une forêt sombre et lugubre.
Le commandant chargé de la mission s’avança, puis dégaina son épée.
- Je tiens tout d’abord à me présenter. Je suis le commandant Inkle Armareïs. Comme vous le savez, nous sommes ici dans le but de coloniser Ragol. Nous avons pour mission de tuer tous les monstres présents sur ces terres. Nous devons fouiller cette planète de fond en comble pour que les générations suivantes puissent habiter ici ! Avançons en groupe !
Des cris approbateurs se firent entendre dans le groupe. Chacun saisit son arme et tous se dirigèrent en direction de la forêt. Weiss jeta un regard rapide au garçon qu’il avait vu sur Pionner. Il marchait silencieusement, le grand arc qui devait mesurer deux mètres toujours à son torse.
Le groupe avança rapidement, puis s’arrêta soudain. Devant eux, le sol bougeait étrangement, créant de petites fissures. Le chef fit signe à l’un des hommes qui s’approcha lentement de la fissure. Il se pencha, et n’eu pas le temps d’esquiver la créature qui l’entraîna sous terre. Weiss sentit la tension monter dans le groupe. Il s’efforça de garder son calme, la main collée sur la poignée de son épée.
Le sol trembla puis se fendit en deux. Cinq créatures en sortirent, mesurant chacune un peu moins de deux mètres. Couvertes d’un pelage brun, elles ressemblaient un peu à des ours. Leurs visages se terminaient en un museau long et fin. Elles tendaient en avant de grandes pattes griffues.
- Des Boomas ! cria Armareïs. Attention !
Trois d’entres elles partirent en avant ; les premiers guerriers les tranchèrent sans réelles difficultés. Le sol trembla a nouveau, cette fois plus longuement. De nombreuses fissures se créèrent, une armée de Boomas en jaillit.
Weiss dégaina son épée. Une dizaine des créatures se jetaient sur lui. Avec une grande facilité, il parvint à trancher une partie de ses assaillants. Un sifflement rapide lui frôla l’oreille pour s’arrêter net derrière lui. Dans un mouvement brusque, Weiss se retourna. Coupé en pleine attaque, un Booma s’effondra, une flèche dans le cœur. Tournant la tête, Weiss distingua dans la foule l’étrange garçon, arc à la main. Celui-ci le regarda brièvement avant de détourner le regard vers d’autres monstres.
"Quelqu’un de redoutable, pensa Weiss".
Se baissant pour esquiver une paire de griffe, il planta son épée en avant et sentit le sang chaud du Booma lui éclabousser le visage.
Weiss était au comble de la concentration. Le moindre faux mouvement lui coûterai sûrement la vie. Il enchaînait les coups avec une précision inouïe. Sa vitesse dépassait grandement celle des autres hunters. Les cadavres s’accumulaient autour de lui, autant de Boomas que d’humains. Un homme agonisait près de lui, gisant dans une flaque de son propre sang.
Le combat pris fin quelques minutes plus tard. Le sang recouvrait le sol sur lequel gisaient des carcasses fumantes. Un brouillard de poussière se leva, Weiss regarda autour de lui. La plus grande partie des hunters faisaient partie des cadavres. Seuls quelques uns avaient survécus. Le garçon à l’arc semblait indemne. Au cœur de la poussière, le chef haletait. Seule une poignée d’hommes se distinguaient du reste. Une androïde, à l’armure violette, portait ce qui ressemblait à un pistolet. Quelques hommes blessés formaient le reste du groupe.
Armareïs s’avança. Il n’avait subi que quelques dommages superficiels, mais ne semblait pas rassuré quant à l’état des autres.
- Nous ferions mieux de rentrer. Cette attaque imprévue nous a fait perdre la plupart de nos hommes. Avancer en un nombre si petit serait un risque inutile.
Les plus pressés se dirigeaient déjà vers le transporteur. Weiss prit alors la parole.
- C’est inutile.
- Comment ?! fit un homme.
- Le transporteur est en panne. J’ai vu un Booma s’écraser dessus.
- Essayez de le réparer, ordonna le commandant.
L’androïde s’exécuta. Elle tendit sa main vers l’appareil, transformant les formes métalliques en une sorte de clef. Elle s’arrêta quelques minutes plus tard.
- Le système est complètement détruit. Les circuits ont grillé. Nous ne pouvons plus utiliser ce transporteur.
- Comment ?! s’exclama Armareïs.
- Ce n’est pas tout. L’appareil de communication est aussi endommagé.
- C’est à dire ? questionna un homme.
- Nous avons perdu le contact avec les unités restées sur Pionner 2. Il nous faut chercher une autre issue.
- Mais il n’y en a pas…
- Si.
Le commandant s’était levé.
- Expliquez-vous.
- La dernière solution… Nous devons retrouver Pionner 1.
- Mais c’est impossible ! Pionner 1 s’est écrasé. Nous ne savons même pas s’il reste des survivants et personne ne l’a encore trouvé, malgré nos recherches…
- Peut-être préfère-tu mourir ici ? coupa Weiss.
Sa voix était froide et désagréable.
- La seule issue est Pionner 1, continua-t-il. Pour le moment, c’est la seule chose envisageable.
L’homme se tu. Chacun savait que Weiss avait raison, mais il était difficile de l’admettre. Le groupe avança ainsi en direction de la forêt.
Les grands arbres dépassaient de plusieurs mètres tous ceux qu’on avait pu voir sur terre. D’épais feuillages, partant des troncs couvraient le ciel gris, plongeant ainsi le groupe de Hunters dans l’obscurité.
- Suivez moi, fit Armareïs, sortant de son sac une petite lampe à photon qu’il alluma.
La lumière apparu soudain, arrachant quelques paroles de satisfactions au groupe. Ils marchèrent quelques minutes, puis Weiss s’arrêta.
- Que se passe-t-il ? demanda un homme, effrayé
- Silence, ordonna-t-il.
Le groupe se tu, mais aucun ne put distinguer ce léger craquement de branches, ce souffle à peine distinct qui résonnaient à ses oreilles. L’étrange garçon semblait aussi sur ses gardes. Les autres s’étonnèrent, puis Armareïs s’avança :
- Que faites-vous ?
- Ils arrivent, répondit-il.
Sans que personne n’eu le temps d’ajouter quoi que ce soit, les arbres et les buissons se mirent à bouger. Un cri retentit. Weiss se retourna. Derrière eux, un des Hunters tentait d’échapper aux crocs meurtriers d’une imposante créature. Des loups, une tribu de loups. Mais ce n’étaient pas des loups ordinaires : ils mesuraient deux fois la taille normale et semblaient bien plus féroces.
- Qu’est-ce que c’est ? hurla une jeune femme, tandis que l’autre ranger agonisait, gisant au sol.
- On les appelle Savage Wolf, expliqua l’Androïde d’une voix machinale. Ce sont des loups sanguinaires qui vivent en tribus. Ils ont tendance à attaquer par derrière, il ne faut pas leur tourner le dos.
- Resserrez-vous ! ordonna Armareïs. Il ne faut pas les laisser attaquer !
D’autres silhouettes apparurent dans les ténèbres. Weiss écoutait la respiration pesante de ces animaux. Il se retourna brusquement, et, dans le même élan, dégaina son épée. Il décolla du sol. La griffe avait frôlé ses pieds, son épée trancha la tête du loup. Un peu plus loin, une pluie de flèches s’abattit sur un monstre, celui-ci tomba au sol. « Le mystérieux garçon, encore et toujours lui, silencieux et calme » pensa Weiss, tranchant en même temps une tête de loup.
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| Posté le 21-12-2004 à 22:39:47
| Episode 2
La bataille terminée, on comptait les nouveaux morts et soignait les blessés.
- Si nous continuons comme ça, affirma Armareïs, nous courons à notre perte. Nous devons trouver Pionner 1. "Même si nous n'avons aucune chance, ajouta-t-il en pensée".
Le groupe repartait plus tard, plus fatigué, plus démoralisé. Seules trois personnes ne semblaient pas affectés par la situation : Weiss, le jeune homme et l'androïde, dont il appris le nom : Beta 236. Ils continuèrent leur route, accumulant les combats. Et, après plusieurs heures de route, ils remarquèrent une lumière au coeur de la forêt.
- Un message, reconnut l'androïde.
Elle activa le petit boitier. La lueur s'intensifia, et on distingua une voix :
- Vous... Vous qui écoutez le message...
La voix était brouillé, mais facilement déchiffrable.
- Vous devez tout de suite... rentrer sur Pionner 2... Dépêchez vous... Il... Arrive! Ce message... est accompagné d'un teleporteur... Vite....
La lumière s'estompa, en même temps que la voix.
- Je m'en occupe, affirma Beta 236. Laissez moi quelques minutes.
- Je crais que nous n'ayons pas le temps, souffla Armareïs.
Un tremblement de terre se fit alors entendre...
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| Posté le 24-12-2004 à 16:16:47
| - Qu'est ce que... souffla Armareïs.
- C'est un dragon, reconnut Weiss.
- Préparez-vous, ordonna le commandant.
Des exclamations fusèrent en tout sens parmis les survivants.
- On ne peut pas se battre.
- Nous sommes blessés!
- On n'a pas dormi de la nuit!
L'apparitions du dragon fit taire les râleurs. Son arrivée avait brisé de nombreuses cimes, dévoilant une nuit bien présente. Il balaya l'air d'un geste de la queue. Tous furent projetés en arrière. Le combat commença. Weiss aggripa son épée et fonça vers la bête. Mais les coups d'épée ne semblaient pas entamer la peau écailleuse de la créature. L'épée parraisait sur le point de se briser. Weiss aperçut soudain la tête de la créature. Ses yeux jaunes brillaient farouchement.
Il se précipita en arrière, retrouvant le jeune homme à l'arc.
- Il faut viser ses yeux, je suis sur que c'est son point faible.
Le jeune homme lui lança un regard malicieux, puis, fermant les yeux, il banda son arc. Lorsqu'il les rouvrit, la flèche fila en direction du dragon. Celui ci la brisa.
- Quoi?!
- Laisse moi faire, souffla le garçon d'une voix mystérieuse.
C'était la première fois que Weiss l'entendait parler, et il aurait facilement pu se laisser bercer par sa voix. Le garçon banda à nouveau son arc. Il tira. Une pluie d'étincelle apparut autour du dragon, qui réalisa la démultiplication du projectile. Une centaine de flèches se fichèrent dans sa peau avec un bruit sourd. Cette attaque ne semblait pas lui procurer quelconque douleur, mais seulement elle dévia son attention. La dernière fleche transperça son oeil gauche avec une grande facilité. Le dragon s'écroula, son autre oeil luisait férocement. Il entrouvrit sa grande gueule et prépara une boule de feu.
Tres vite, Weiss s'élanca dans sa direction. Il escalada la gueule de la bête et, avant que celle ci n'ait terminé son attaque, abbatit son épée dans l'autre oeil. Tout d'abord, elle ne rentra pas. La cornée de la créature présentait une épaisseur phénoménale. Comment la flèche avait elle pu s'y installer si facilement?! Il renouvela son geste, cette fois ci, concentrant toute sa force dans ses bras. La lame transperça l'épaisse cornée, et se brisa. Weiss ne chercha même pas à la récupérer, mais courut rejoindre les autres. Tous s'étaient enfuis, mis à part Armareïs, le garçon à l'arc et Beta 236. Celle ci s'avanca vers le transporteur.
- Le matériel est cassé, conclut-elle finalement. Je ne peux plus accéder aux données du message ni même réparer le transporteur.
- Et je n'ai plus d'arme, souffla Weiss.
- Venez voir!
Armareïs avait crié. Mais il ne semblait pas inquiet, plutôt réjouit. Lorsqu'ils s'approchèrent, il déclara :
- Regardez ce que j'ai trouvé! C'est une partie du vaisseau Pionner 1! Il s'est décomposé dans l'impact!
- C'est plutot une mauvaise nouvelle ca... souffla Weiss. Pourquoi avez vous l'air si content?
- Eh bien, ce fragment contient une cargaison d'armes!
Il a raison! Des armes, et des armes de qualité en plus! pensa Weiss en regardant, admiratif, les sabres laser qui s'étendaient sur le sol. Il se saisit d'un, fit apparaitre la lame et le testa. Il était léger, extrèmement maniable. La lame était constituée de photons, rouge. Il ramassa un autre sable, un bleu. Le jeune garçon, lui, ne semblait pas intéressé. Sa magie seule semblait lui servir de munitions. Beta 236 avait trouvé un fusil et un pistolet à photons. Armareïs, quant à lui, s'était équipée d'une large épée laser. Mais Weiss préferait les lames fines.
Le lendemain, le groupe repartait à la recherche de Pionner 1.
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| Posté le 23-01-2005 à 15:26:06
| Weiss désirait connaître le nom du jeune homme à l’arc. Mais il ne savait comment s’y prendre. Armareïs s’en occupa avant même qu’il n’eut eu le temps de lui demander. Le jeune homme révéla sans hésitation qu’il se nommait Ankhol. Etrangement, Weiss avait l’impression de connaître ce nom. Il ne connaissait aucun autre Ankhol mais ce nom résonnait dans sa tête avec une étrange sonorité.
Weiss avait également remarqué que chaque instant qu’il passait dans ce petit groupe le rendait moins froid et silencieux. Il commençait à parler, peu, mais il parlait tout de même.
Ils reprirent leur route à l'aube. Ils parvinrent à traverser plusieurs clairières sans rencontrer de monstre. "Peut-être n'y en a-t-il plus ?" pensa Weiss. "Peut-être sont-ils tous morts ?". Mais après une courte reflexion, il conclut pour lui-même : "Non, c'est impossible, s'il étaient si peu, les rescapés de Pionner 1 seraient déjà revenus..." Ils continuèrent ainsi leur marche presque silencieuse. Mais à chaque pas, la forêt devenait plus dense, plus profonde, et le groupe eut vite fait de se perdre. Les arbres atteignaient maintenant une telle hauteur qu'il en était impossible d'apercevoir la cime. La largeur des troncs était plus qu'impressionnante. L'obscurité se faisait chaque instant plus insistante. Des lianes pendaient, d'épaisses racines sortaient du sol recouvert d'une haute couche d'herbes.
Weiss s'arrêta soudain. Il percevait un bruit. Une sorte de râle persistant qui ne s'arrêtait jamais. Puis une silhouette se dessina dans la faible lumière. Une silhouette large et sombre. Et dans cette obscurité, Weiss dintingua un oeil rouge, brillant comme de la lave en fusion. Il sortit ses sabres, faisant apparaître les lames. Les lumières produisaient déjà une source lumineuse, tandis que Weiss se ruait vers son nouvel adversaire. Ses compagnons, partis le rejoindre, voyaient à présent tournoyer les lames rouges et bleues.
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